Lutter contre l'illettrisme en français : Les langues locales une solution à ce phénomène
Introduction :
De nos jours, nous constatons que, malgré la scolarisation des populations en Afrique centrale et de l’Ouest, une grande partie de la population de ces pays ne maîtrise pas suffisamment le français, langue que nous pourrions qualifier d’étrangère. Selon diverses études, ce phénomène a des répercussions significatives sur le développement économique, social et culturel des individus et des communautés. Ce phénomène est qualifié d’illettrisme en français, qui est devenu un problème majeur pour le développement de la population en Afrique centrale et de l’Ouest.
Ce problème est lié à des méthodes d’enseignement traditionnelles, souvent basées sur des modèles occidentaux, ne prenant pas en compte les réalités linguistiques et culturelles locales. La diversité linguistique en Afrique centrale et de l’Ouest est immense, avec de nombreuses langues locales parlées. Pour de nombreux apprenants, le français est une langue étrangère qui diffère considérablement de leur langue parlée couramment chez eux. Cette différence linguistique peut créer des obstacles importants à la compréhension et à l’apprentissage. Cela peut rendre l’apprentissage du français difficile et peu motivant pour les apprenants.
Ainsi, l’objectif de cet article est de faire comprendre que la résolution de ce phénomène passe par l’intégration des langues locales dans l’enseignement, ce qui peut aider à réduire l’illettrisme en français en Afrique centrale et de l’Ouest. Car, si tout point de départ pour l’acquisition du français partait des langues locales, ce problème trouverait une solution.
L’Illettrisme en Français en Afrique
L’illettrisme en français est un problème majeur dans de nombreux pays d’Afrique centrale et de l’Ouest. Voici
L’illettrisme chez les jeunes enfants est un problème complexe qui résulte de plusieurs facteurs, notamment le manque de ressources éducatives, des méthodes d’enseignement inadaptées, et des barrières linguistiques. La diversité linguistique en Afrique centrale et de l’Ouest pose des défis supplémentaires car de nombreux enfants commencent leur éducation dans une langue qu’ils ne parlent pas à la maison.
Voici quelques statistiques et faits clés pour illustrer l’ampleur de ce problème :
En Afrique Centrale :
- République du Congo (Congo-Brazzaville) :
Selon le rapport de de l’Instituts Nationaux officiels de statistique, UNESCO, UNDP, Harvard Business School, World Bank, sur le taux d’alphabétisation au Congo passe de 79,31% en 2010 à 80,61% en 2022.
- République Démocratique du Congo (RDC) :
Le taux d’alphabétisation en RDC passe de de 75,02 % en 2010 à 80,54 % en 2022.
- Gabon :
Le taux d’alphabétisation passe de de 82,28 % en 2010 à 85,69 % en 2022.
En Afrique de l’Ouest :
- Sénégal :
Le taux d’alphabétisation passe de de 48,04 % en 2010 à 57,67 % en 2022.
- Burkina Faso :
Le taux d’alphabétisation passe de de 28,29 % en 2010 à 34,49 % en 2022.
- Niger :
Le taux d’alphabétisation passe de de 28,67 % en 2010 à 38,10 % en 2022.
Pour savoir plus sur les statistiques pour pourriez consulter ce lien : https://atlasocio.com/classements/education/alphabetisation/classement-etats-par-taux-alphabetisation-afrique.php#notes
Les Langues Locales comme solution
Importance des langues locales :
Les langues locales ont un rôle primordial à jouer en ce qui concerne le perfectionnement de système éducatif. L’enseignement en langues locales alliées à un contenu adapté aux réalités s’impose de façon urgente. Mais malheureusement, la population est marqué dès le début de sa scolarisation par une situation linguistique conflictuelle entre le français langues officielle et langue d’enseignement. Malgré la prise de plusieurs décisions traduites en actes législatifs et réglementaires, l’introduction des langues locales dans le système éducatif n’est toujours pas une réalité. Cette situation trouve son fondement dans un manque de volonté politique réelle dans la mesure où les décisions ne pas souvent accompagnées de moyens ; la concrétisation de cette ambition nécessitant des préalables qui demandent assez de moyens pour régler les problèmes liés à la recherche linguistique, l’élaboration des matériels didactiques, la formation des enseignants à la didactique de cet enseignement.
Avantages pédagogiques
L’introduction des langues locales dans le système éducatif d’ Afrique centrale et de l’Ouest peut faciliter et améliorer la compréhension de certaines thématiques, notamment numérique, scientifique et sociale. En utilisant les langues locales pour expliquer des concepts techniques et complexes, les apprenants peuvent mieux saisir et s’approprier ces notions. Cela peut entraîner une motivation accrue pour l’apprentissage, car les élèves se sentent plus compétents et confiants dans leur capacité à comprendre et à appliquer ce qu’ils apprennent. Lorsque les élèves utilisent leur langue locale, ils sont plus engagés et impliqués dans leur apprentissage, ce qui peut améliorer leur performance dans l’apprentissage et la Compréhension.
De ce fait, cela permettra de mettre fin à la barrière linguistique qui est aujourd’hui qualifiée par l’illettrisme d’une langue en particulier le français ou encore toutes autres langues étrangères. En valorisant les langues locales et en les intégrant dans l’enseignement, il est possible de réduire l’illettrisme et de promouvoir une éducation plus inclusive et efficace. Ainsi, En adoptant cette approche, le système éducatif de l’Afrique centrale et de l’Ouest peut devenir plus inclusif et efficace, contribuant ainsi au développement personnel et social des individus et des communautés.
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Ainsi, AfricaPaieRH dans les jours avenir va expérimenter l’intégration des langues locale dans l’application pour valoriser la diversité linguistique et culturelle.. Africapaierh cherche à mettre fin à cette barrière linguistique à ses utilisateurs où qu’ils se trouvent étend donner que son focus est une clientèle d’ Afrique Centrale et de l’Ouest.
Les fonctionnalités sont traduites et adaptées dans les langues locales.
Par exemple, en République Démocratique du Congo et le Congo Brazzaville : Le Lingala, Kituba ou Munukoutuba, au Sénégal, le wolof, ainsi dans bien d’autres langues locales.
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Conclusion :
L’illettrisme en français en Afrique centrale et de l’Ouest est un problème complexe qui nécessite des solutions innovantes et adaptées aux réalités locales. En intégrant les langues locales dans le système éducatif, il est possible de surmonter les barrières linguistiques et de créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et efficace. Les langues locales jouent un rôle primordial dans le perfectionnement de notre système éducatif, et leur utilisation peut améliorer la compréhension et la motivation des apprenants.
AfricaPaieRH, en tant qu’acteur innovant dans le domaine de la digitalisation des processus RH, montre la voie en intégrant les langues locales dans son application. En traduisant et adaptant les fonctionnalités dans les langues les plus parlées des pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest, AfricaPaieRH vise à rendre son application accessible à un plus grand nombre d’utilisateurs, contribuant ainsi à la réduction de la barrière linguistique.
En valorisant la diversité linguistique et culturelle, et en adoptant des méthodes pédagogiques inclusives, il est possible de réduire l’illettrisme et de promouvoir une éducation de qualité pour tous. Cette approche contribue au développement personnel et social des individus et des communautés, et ouvre la voie à un avenir plus éduqué et équitable pour les générations futures en Afrique centrale et de l’Ouest.
Pour en savoir plus :
https://www.globalpartnership.org/fr/blog/lenseignement-dans-la-langue-maternelle-en-afrique